
« Le Directeur de l’Immigration et de l’Émigration a confisqué mes documents de Voyage. Il a refusé de renouveler mon Passeport. C’est un acte arbitraire et d’intimidation Politique inacceptable en 2020. Je ferai ce que de Droit. Un exemple sera tracé. Je me laisserai pas intimider » a écrit Me André Michel, porte-parole du secteur démocratique et populaire, sur con compte twitter.https://twitter.com/avokapepla/status/1285744597495197696?s=20
Port-au-Prince, https://www.lemiroirinfo.ca, Mercredi 22 Juillet 2020
Pour sa part, La Commission pour la Protection des Avocats du Barreau de Port-au-Prince, apporte son appui au concerné qui a vu confisquer ses documents de voyage par les autorités haïtiennes pour des raisons politiques. « La Commission pour la Protection des Avocats du Barreau de Port-au-Prince apprend avec indignation le refus des autorités du service d’immigration de remettre à Me André Michel son passeport haïtien après avoir sollicité son renouvellement depuis environ quatre (4) mois ».
En sa qualité d’avocat en exercice, la Commission offre ses bons offices en vue d’accompagner et de résoudre cette mesure qui porte atteinte aux droits fondamentaux du Citoyen et de l’avocat André Michel qui doivent être respectés et protégés. La Commission a déjà initié des démarches en essayant de contacter l’avocat victime qui seul peut lui donner mandat d’agir.
En effet, Me André Michel, opposant farouche de Jovenel Moise, a été interdit de quitter le pays. Toutefois, cette note d’interdiction a été annulée par un juge compétent et Me Michel aurait une décision de justice en sa faveur. « Me André Michel a posté plusieurs messages dans lesquels il a expliqué avoir obtenu une décision d’un juge ayant ordonné la levée d’une mesure d’interdiction de départ qui avait été prise à son encontre » a écrit le président de la commission de Protection des Avocats du Barreau de Port-au-Prince, Me Mario Delcy.
« Tenant compte de ces déclarations, la Commission croit que le passeport du Confrère ne devrait pas être retenu pour les mêmes causes. La liberté individuelle, celle de circuler et de voyager dans n’importe quel pays ne devraient pas faire l’objet de restrictions autres que celles prévues par les lois haïtiennes et celles des pays d’accueil» a conclu la commission.
La rédaction