Partout dans le monde, on rapporte des incidents dans des prisons en lien avec le coronavirus. Plusieurs gouvernements, dont le Canada, ont décidé de suspendre les visites aux prisonniers pour essayer d’endiguer la propagation de la COVID-19.
Dans la province du Québec, une dizaine de détenus sont présentement en isolement préventif dans cinq prisons du Québec parce qu’ils toussent, ils font de la fièvre ou parce qu’ils reviennent de voyage.
Le Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec réclame depuis vendredi dernier que les infirmières dans les prisons puissent être formées pour réaliser ces tests de dépistage sur les détenus, ce qui permettrait de rassurer la population carcérale et de faire baisser la tension qui serait palpable, paraît-il.
Les émeutes dans les prisons
Par ailleurs, à cause du coronavirus on a assisté à des émeutes dans plusieurs établissements italiens, alors que le pays est durement affecté par la pandémie.
Au Brésil, des centaines de détenus se sont carrément évadés, de peur d’être infectés.
Les détenus de plusieurs centres pénitentiaires en France ont brièvement refusé de réintégrer leurs cellules après la décision de suspendre les parloirs avec les familles et les proches.
Du côté de l’Iran, 85 000 détenus ont été libérés provisoirement, dans l’objectif que le virus ne se propage pas.
Il est vrai qu’en Haïti on n’a pas eu de cas de coronavirus déclaré toutefois, les détenus au pénitentiaire national pourraient être en danger de mort si la COVID19 parviendrait à rentrer dans cette prison bondée de gens.
La rédaction