
Juste avant de prendre l’avion dans la soirée du vendredi 30 août 2019 pour les États-Unis d’Amérique pour causes personnelles; Laurent S. Lamothe, a été au bureau du juge chargé d’instruire le dossier de Pétro Caribe qui a défrayé la chronique.
Considéré comme une visite de routine, sa présence au bureau d’Accimé a été juste pour lui dire « J’entends collaborer avec la justice haïtienne pour retrouver les traces des fonds de Pétro Caribe ».
Pourtant, indexé non seulement dans les rapports de Beauplan et de Latortue mais aussi dans les deux rapports de la Cour Supérieure des Comptes, Laurent Salvador Lamothe semble ne pas s’inquiéter.
Au contraire, il s’est réjoui d’avoir rendu service au pays en lui dotant de 25 stades avec les infrastructures sportives nécessaires qui répondent aux normes standards.
Considérés comme fictifs, bidons, saugrenus et inexistants par les bénéficiaires, la population crie au scandale et exige la restitution totale des sommes astronomiques dépensées pour chacune de ces constructions.
Or, dans le cadre de ces travaux, des contrats gré à gré ont été obtenus par des firmes sans ossatures. Lesquels travaux ont été exécutés puis supervisés par Olivier Martelly, fils aîné de l’ancien président Joseph Michel Martelly, tous deux accusés de complicité dans le gaspillage des fonds Pétro Caribe, estimés à plus de 4 milliards de dollars américains.
Collaborer avec la justice haïtienne pour une meilleure rétractabilité des fonds gaspillés est une bonne idée mais jusqu’à où peut arriver cette collaboration quand on sait que le juge chargé de ce dossier, Me Ramoncite Accimé vient d’être récusé par les avocats de la défense de Laurent Salvador Lamothe pour suspicion légitime?
Par Quetony SAINT-VIL avec la collaboration de Patrick Mackintosh JEAN
LE MIROIR INFO
MONTRÉAL