Haïti, pays des indiens Arawaks, gangstérisé par un complot international,  instruisant la nouvelle  génération dans le banditisme, obligeant  le peuple à en accepter, est sur le point de perdre l’esprit du patriotisme.

Port-au-Prince, https://www.lemiroirinfo.ca, Dimanche 21 Mai 2023

Depuis une pléiade  d’années, Haïti en tant que premier pays noir indépendant  du monde entier, a ouvert la voie aux autres pays qui ont été colonisés  et qui ont fait l’expérience  de l’horrible esclavage. Il reste désormais  une mentalité  fauchée  à laquelle  les autres dominateurs du monde gangstérisent  ce petit  pays faisant partie  de la mer caribéenne , dont les Arawaks  étaient les premiers habitants  de ce coin très précieux en terme de ressources naturelles.

Avec la complicité  des dirigeants  corrompus, l’international (le corrupteur) profite l’unique occasion liée avec l’aspect franchise  pour faire passer les matériels de destruction massive  dans la société  haïtienne. Rarement  on voit des blancs qui y participent  directement  mais ils sont toujours présents dans l’ombre en utilisant des esclaves à talents pour exécuter leur projet qui vise à piller nos ressources et affaiblir l’autorité de l’État.

Haïti est loin d’être un pays de production d’armes. En réalité, ce sont les étrangers qui contrôlent la question d’importation dans le pays, ce qui confirme un complot international orchestré avec des mercenaires choisis pour le peuple.

Le phénomène de banditisme devient une pratique  commune pour presque tous  les jeunes Haïtiens ( Ceux pour la nouvelle  génération  Zapping  ) parce qu’ils font la  promotion de la gangstérisation  par la musique ,  le rythme  hip  hop   (rap) et aussi par les films  cinématographiques  d’action .

 Ce modèle gang devient un culte  partout on en parle et elle est tout à fait accepté  dans l’esprit de plusieurs haïtiens. Prenons en exemple : « un jeune artiste haïtien qui chantait «twòp  pou tè  gangster, m’anvi  pran  bal ». Cette composition fait l’apologie du banditisme,  n’a pas été pas critiquée par les différentes composantes du corps social dont la famille, l’école et l’église.

En dépit du fait qu’ils sont dans la misère, ils ne peuvent pas se plaindre  car plaindre  peut même conduire à la mort. Le discours  de la conquête du territoire  est devenu instantanément une obsession réelle pour les chefs de gang qui veulent  étendre à tout prix leurs frontières.

Le peuple lui-même se voit obligé de se baisser s’il veut rester  en vie à défaut de ça il connaîtra la mort. Comme l’a si bien dit,  l’historien Michel  Soukar  « qu’il arrivera un moment, en Haïti même pour aller acheter non loin de chez soi, il faudra demander l’autorisation  du chef de gang.  L’esprit d’appartenance, de fierté et du patriotisme s’éloignerait de jour en jour chaque jeune haïtien.  

                                                         Auteur : Jonatan  SAINT-VIL